• votre commentaire
  • Je traîne par là, mes guêtres et ma guitare, je vais m'abandonner, à une chanson inspirée.

    Je pense à toi, les cordes sont désaccordées, je les resserre, une à une, mon amour que t'es jolie.

    Je traîne par là, mes sourires les joues gonflées, sur la radio de tes rêves, mes ondes éphèbes.

    Un riff. Un martèlement.

    Une pulsation. Je ne veux rien savoir.

    Je ne veux plus rien faire.

    Je traîne par là, mes guêtres et ma guitare, je vais m'abandonner, à une chanson inspirée.



    votre commentaire
  •  

    Au petit bal du coffre à jouets, il y a ceux qui sont montés sur ressort, qui font des petits pas qui grincent. Ils arrivent en voitures télécommandés, sous les applaudissement des crécelles.

    Il y a ceux tout de bois. La patine au visage, la peinture brillante, et la fragrance de cire. Ils s'allument discrètement et font peu de tout bois, un pas grand chose d'entrechocs.

    Au milieu de la boîte, un couple de porcelaine sur une plaque qui tourne, tourne.

    Dans le désordre, les gens de plastique font un peu ordinaire, plèbe du Lego et masse de Playmobil. Un canard adossé au mur du coffre à jouets, coin-coin-ne dans un calepin.



    votre commentaire
  •  

    Quelque part par là... 


    votre commentaire
  • C'est jamais assez pour ce que tu me donnes, puce, qu'il lui dit. Et elle répond, dis pas ça, qu'il reste assez de soleil, pour l'effacer. Et il ne la croit pas. Rien ne le réchauffe autant que ça, que sa lumière au milieu de l'hiver. Et il insiste. Est-ce le vin qui lui fait tourner la tête, ou une fièvre de surprise. Elle le laisse insister parce qu'elle l'aime. Il le sent, il le sait bien. Il veut écrire quelque chose de beau. Elle lui dit qu'il ne fait que ça. C'est jamais assez pour ce que tu me donnes, puce, qu'il lui dit. Certaines chansons ont des mouvements perpétuels.

    votre commentaire