• I want you, entre Marvin Gaye et Bob Dylan, pris de vertige toi aussi (en anglais dans le texte) quand tu démontes des bombes atomiques, Suzanne sert du thé au jasmin, ‘you've touched her perfect body with your mind', et Jeff et Leonard et John qui se souviennent d'un roi, d'une chaise de cuisine où attaché, il s'est fait briser son trône.

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  • A un pied palmé de là, de l'autre côté du dédale, le jour s'enfuit, la nuit se fait immense, elle sera longue jusqu'à demain. C'est qu'un constat, qu'une juste évidence, mais il ne fera pas jour avant le matin. La ténèbre ressemble à un labyrinthe, j'y cours, j'y rêve, j'y vais, je suis le mur de gauche, mon épaule droite et une prise au vent qui l'étreint. Je suis perdu et c'est ma chance, il ne fera pas jour avant le matin. Je me promène et guette l'absence de mes paupières, l'heure où l'éveil perd de son entrain. Les rêves y perdent leur latin.

    L'encre de ma Chine s'effondre sur le ciel. Indélébile et lente.



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  • Les amours clandestines s'embrassent de jour aux pieds des becs de gaz. Et quand vient le soir, les canards migrateurs s'en retournent là où il fait chaud, dans les plumes d'oie. Mordre la couette à défaut de n'être plus qu'une morsure. S'habiller de linge de maison, et à l'orgue la barbarie de la rengaine enfantine.

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  • Georges est mon yéti. Georges est doux. Georges est frais. Mais Georges n'est vraiment pas pratique. Et puis j'ai découvert tic-tac. Un enrobage de douceur sur un cœur de fraîcheur. C'est aussi le bruit de ma montre qui me dit encore neuf jours avant les parties de colin-maillard.

    Et Georges ? me direz-vous. Georges a rejoint Paul John et Ringo. Et c'est bien pour les fraises.



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  • - Tu sais quoi ?
    - Non, je ne sais pas.
    - Je t'aime.
    - Ah si, je sais ça.


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