• Au pays des sucreries, il en est une dont je ne me lasse. Quand son sucre coule à mes lèvres, je cherche ton visage qui se perd derrière les hausses et affaissements de ton souffle et tes mains qui je le crois me cherchent.

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  • Tu te promènes avec tes allumettes dans les herbes sèches qui couvrent ma tête. Tu es mon dimanche en chaussettes. Tu joues de tes briquets et fait griller des sèches, on enfume la pièce, tu m'allumes après. Tu serais ma pyromane, que j'en serais pas étonné, et quand tu m'as bien grillé, tu me rafraîchis de tes baisers mentholés.
    Des baisers qui font tic tac et quelques autres mille parfums.
    On se promène sur le velours des faims d'après-midi, des jeux et quelques siestes, mais pourquoi aimes-tu tant le rouge ? Sûrement que tu es ma pyromane, et qu'en plus tu es pompier.


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  • J'ai les pattes folles, car sur parole au carrefour au feu, j'y perds mes guiboles. Il est facile de se bouger au citron vert, se refréner aux oranges, et se frotter aux sanguines. Pas vraiment de solution dans une boîte de Quality Street. Juste fondre quand ta voix mangera mon oreille.

    J'ai un ticket au dancing des agrumes, si je me secoue pas, je garde la pulpe en bas. Au milieu des trouvailles visuelles, je ferai du skate en bouée comme n'importe quel surfeur mazouté.

    C'est sur le chemin, parmi les bonbons, que le chocolat reprend son droit, au bon goût des friandises.



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  • J'ai collectionné les moutons, à quatre pattes et puis à cinq, à les compter derrière mes paupières, en attendant que la nuit se fasse. Mais ça ne venait pas, alors je suis devenu pochtron au bal des petits lits blancs. Endormi jour et nuit, j'insomniais, réveillé jusqu'au bout des pieds, je me tuais à la lueur électronique d'un écran cathodiquement désorienté, sans jamais me rencontrer dans ce miroir.

    Désormais dans un bonne nuit, je m'enlise, noyade dans du miel, et récréation insoumise avant de jeter une journée aux cases souvenir.



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  • J'ai les doigts curieux et géomètres. Ils inspectent et se remémorent dessinent les cartographies complètes de contrées où ils n'étaient que de passage. Des vallées qui chantent l'appétit des bassins, et l'obscurité d'un sentiment qui se veut aussi intérieur, qu'un trésor enfoui. Marcher dans la steppe, s'y enliser aussi. Délices de métreur, et ironie des sens.

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