- Bonne nuit mon amour. Je t'aime.
- Nan. Mais toi t'es pas là et mouana mouana sur ma tête.
- Heu ? Tu pourrais répéter ? J'ai mal entendu.
- Mais toi t'es pas là et mouana mouana sur ma tête.

Quand il ne sera plus rien qu'un chanteur de salle de bains, je ferai le canard tout au fin fond du fond de la baignoire. Je serai le cador enfermé dans un coffre-fort, le froid de canard qui surprend au milieu du cagnard. La chaleur sera flottante, je serai flottant. Dans le ronronnement des climatiseurs, dans le vague laissé par le sillage des flotteurs. Quand je serai K.O. que la baignoire n'aura plus d'eau, tu me prendras et me garderas quand même entre tes doigts, ou peut-être même dans tes bras, si le siphon bulle-bulle jusque là.

La la la, parce que le I just call to say I love you ne me rappelle pas mes parents.

Le Bureau de l'Aquarium parle aux Canards Migrants :

 

« Les aquariums de bureau sont la cible des poissons moqueurs. »
Je répète :
« Les aquariums de bureau sont la cible des poissons moqueurs. »

« Les éléphants du papier peint ont retrouvé les cabanes à toits rouges et pointus. »
Je répète :
« Les éléphants du papier peint ont retrouvé les cabanes à toits rouges et pointus. »

« La machine à laver joue du tambour et roule des mécaniques. »
Je répète :
« La machine à laver joue du tambour et roule des mécaniques. »

« Les sanglots longs des violons de l'eau tonnent. »
Je répète :
« Les sanglots longs des violons de l'eau tonnent. »

« Une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête, ça n'existe pas. »
Je répète :
« Une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête, ça n'existe pas. »

« A la bougie, la poupée de cire donne de l'avoine à la poupée de son. »
Je répète :
« A la bougie, la poupée de cire donne de l'avoine à la poupée de son. »

« Gentil coq lit Kahn, mesdames, gentil coq lit Kahn. »
Je répète :
« Gentil coq lit Kahn, mesdames, gentil coq lit Kahn. »

« Lucas est grave. »
Je répète :
« Lucas est grave. »

« Atlas est un dieu qui fait le poirier. »
Je répète :
« Atlas est un dieu qui fait le poirier. »

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime...
- Tu joues au tennis contre un mur ?
- Non, ce serait plutôt du squash.
- Du squash toute seule ? Tu ne crains pas les problèmes cardiaques ?
- Pfff... Il n'y a que toi qui peut faire lâcher mon petit cœur.