• Le souvenir de tes cheveux qui balaient ta nuque me harcèle plus encore qu'un blues de bleu ou qu'un raid de rouge, le parfait des cheveux défaits me rappelle une chanson qui ne s'arrête pas, dans tout ce son, dans tout ce bruit, celui du sang qui cogne aux tempes, celui des hanches qu'embrassent des hanches, dans le va-et-vient des mains qui ne savent plus quoi ni qui tenir, je vois quand la nuque se balaye du parfum des cheveux défaits, à ton cou, ce qui reste de ton cœur qui bat. Je t'écoute dormir et j'ai envie de toi.

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  • La molette de ta souris fait un bruit de clignotants. Des étoiles filantes et quelques feux de détresse explosent dans le ciel. Et moi je maquille des flaques en grands océans avec des triangles luminescents, pour défiler les mots à ne plus savoir comment dire je t'aime.
    Le peu qu'il a plu a relancé l'industrie maritime, des chantiers navals de feuilles mortes, et les insectes dockers qui tenteront le voyage du coin coin auront toujours besoin d'une bouée.
    Tergiversation pour dire je t'aime.


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  • On dirait qu'autour de deux heures, je ne dors pas...

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  • Une bouée qui s'appelait Bartle et qui avait lu Melville s'engagea sur un baleinier. Elle s'enferma dans sa cabine, et quand on lui tendait le harpon, elle disait « I would prefer not to », et rien d'autre. Comme quoi les capitaines Achab de tous les Pequod devraient aussi lire Bartleby.

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  • Tu sais que ce serait pas vrai, tu sais que je serais un menteur, si je te disais qu'on ne peut guère monter plus haut. Viens mettons la fièvre à l'ascenceur, viens brûler mon petit cœur, come on baby, light my fire...

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