• On poursuit des chansons. On se demande de qui, de quoi, comment. Certains parlent de rythmiques trip-hop ayant passé la date de péremption. Je répète ça en riant et en photographiant les cerfs, ou les élans. J'en sais rien.


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  • - Bonjour, Pete, tu me proposes un ace ou un thé ?
    - Toi, tu manques pas d'air.
    - Ta réponse me laisse bouche bée.


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    Les zèbres sont des petits chevaux zébrés qui se donnent rendez-vous au point d'eau des fois. Mais celui-là, il y vient seul. Un drôle de zèbre qui se cache de ses rayures, quand sa langue émeut l'eau. A croire qu'il en sonde la source.


    A ses baisers la terre s'ébroue.


    La solution n'est pas dans la boisson, que lui disait sa mère. Mais boire du miel à même la carnèle du calice, mais boire la terre à même son goût, le zèbre est comme un Oasis, quand le groupe joue Fuckin in the bushes. La solution n'est pas dans le buisson non plus.


    A ses baisers les collines oscillent.


    La solution du zèbre n'est pas digne d'une pensée de Darwin, elle ne se reproduit pas, mais a l'effort d'une presse d'imprimerie. Celui d'un mécanisme et de rouage universel. Il faut s'imprimer en l'autre d'une manière ou d'une autre. Le boire.


    A ses baisers la montagne s'enroule.


    A la taille, le zèbre porte des zébrures, mais il y a aussi une berge du point d'eau qui le ceinture, elle le selle, elle le monte, elle s'insère dans des gonds imaginaires, la langue des roseaux aux menus orteils lui courent l'échine. Il boit.


    A ses baisers l'orée se décachette.


    On est ce que l'on mange, les chiens sont ce qu'ils aboient. Le zèbre est ce qu'il dit, et de mots inaudibles qui caressent l'eau qui se trouble et cette fausse rivière qui mue en rapides. Le zèbre est ce qu'il boit. L'instant suivant, dans l'étreinte psychédélique.


    A ses baisers la terre s'ébroue.


    Le trop plein de batteries, la basse trop sourde et l'écoute qui se perd. Sans parler des fessées. Il repartira sûr d'être un étalon.



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