• J'ai du surprendre dans un couplet un : Oh if I could spend my days, free from the prison of your gates, then I could die a happy man....

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  • - J'ai le soleil dans les yeux.
    - Et moi sur l'écran.
    - C'est un jour à sortir.
    - Un jour à dormir avec toi.


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  • Ta colonne joue les vallées encaissées, à l'érosion du tortillement de tes hanches, à la lumière du matin, à celle de l'abat-jour de la nuit, au revers de la main sur les fjords, à la brasse dans les courants, à la traversée des reins, au chevauchement superposé des rivières. Ta colonne est un pays sans matin, elle est un pays sans soir, elle est un pays où toute heure s'enfuit, dont la ravine s'élève sous l'index le majeur, dans les goulets des vertèbres, aux rails suspendus des côtes, justes perceptions tactiles d'un continent de dos.

    J'aime ce souvenir d'une imposition d'empreintes digitales, sur les dunes désertes, sur la route d'une bretelle de soutien, sous les nuages de pull rose, dans le tâtonnement de mes doigts, dans la noirceur qu'on ne voit pas, dans la ténèbre qui se voit, juste perceptions tactiles d'un continent de toi.



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  • Le projet original, c'était quand même de se jeter dans la Seine, comme des bouées assoiffées, comme des soiffardes de baignades en eaux troubles, et se laisser couler, et se laisser tirer, jusqu'à l'embouchure, puis jusqu'à la Manche, y avoir toujours un tour, une croisière, une autoroute maritime, où les catas sont marrantes, avec des icebergs, et des zodiacs sous les étoiles.

    Le projet second, c'était quand même de voler l'île de la Cité, faire l'amour à la poupe, et la laisser flotter, jusqu'à une île à hauts palmiers et adsl, avec des icebergs pour glacer les sangs, et rafraîchir le vin.

    Mais où acheter des cartes postales sur l'Atlantique ? Dans quelle épicerie, dans quelle sympathique boutique ? Où trouver des timbres, des courriers relevés à heures fixes ?

    Le projet final ressemble à une ballade, sur un pont, avec des photographes, des ombres, du calisson. Le projet final ne ressemble à rien, et ça me va bien comme ça.



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  • A l'origine, il n'y a rien, qu'un point. De l'infiniment fini tout petit. Mais un rien de toi multiplie. Dessine un premier chemin, un segment à l'allongé d'une droite, la route entre ton point le mien, à la naissance des points communs, premier triangle et trois premiers coins. Redis-moi ‘mon amour' dans tout l'hexagone. Un rien de toi multiplie la multiplication des coins. Et évidemment les chants de canards. Demande-toi si tu m'aimeras encore, et multiplions les ombres de la fatigue et les montagnes dans nos regards.

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