• Parfois de ma baignoire, je regarde passer les pubs (et quelques remorqueurs plastique, voire des montagnes en genoux). J'ai au mur de ma salle de bain, un écran plat, à coins carrés qui quand ils se regardent font coin coin en coins de faïence. HD Ready, la Grande Punto, entre dans la ville tout en percussions et les gratte-ciels se prennent alors pour un analyseur de spectre de l'harmonica à la basse en passant par les cris d'enfants. J'adore... c'est pas ce qui me donnera l'envie de rouler en Grande Punto, parce que je rêve déjà passablement de Fiat, et des autoroutes industrielles de Turin, dans un soleil bien pollué. Je laisse couler l'eau du bain, pour mieux rêver de nuages d'échappement, et d'un baiser aux pieds des Alpes.


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  • Au passage, et pour se faire l'écho du peu qu'on s'est dit aujourd'hui, avant après ou pendant que Marilyn chantait, si un bout de bois ou un pied de tabouret te rendent heureuse, je veux bien ne plus être un canard, me planter là, et devenir un arbre.

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  • Ma fièvre, tu fais de moi un petit canard bouillant, tu me mets tel à Kool Shen la fièvre. Je n'ai plus de flottant qu'un étendard qui monte haut dans le vent de la fièvre. Et qui m'éteindra ? si ce n'est ma petite fièvre ?

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  • Quand j'aurais débarqué en Jamaïque après avoir traversé l'Atlantique en bouée, ne trouvant rien d'autre à faire que voler des mangots dans les jardins, pour les manger pas mûrs dans de la purée de piments, et pécher des écrevisses à même le bec, je me mettrai à chanter en ton nom, et puis petit canard rasta, prophète de l'éclosion de tes seins et de l'offertoire de ta nuque dans l'apocalypse des roulé-boulé-mouillé des jeux de jambes en autel et tabernacle de la création du monde, embrassé du bourreau insoutenable, le bien, roulé dans l'herbe la plume en pétard, je me débabyloniserai avec mes chœurs, des « I beg you mon cœur, shine on my way... »

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  • Le souvenir de tes cheveux qui balaient ta nuque me harcèle plus encore qu'un blues de bleu ou qu'un raid de rouge, le parfait des cheveux défaits me rappelle une chanson qui ne s'arrête pas, dans tout ce son, dans tout ce bruit, celui du sang qui cogne aux tempes, celui des hanches qu'embrassent des hanches, dans le va-et-vient des mains qui ne savent plus quoi ni qui tenir, je vois quand la nuque se balaye du parfum des cheveux défaits, à ton cou, ce qui reste de ton cœur qui bat. Je t'écoute dormir et j'ai envie de toi.

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