• Tu sais que ce serait pas vrai, tu sais que je serais un menteur, si je te disais qu'on ne peut guère monter plus haut. Viens mettons la fièvre à l'ascenceur, viens brûler mon petit cœur, come on baby, light my fire...

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  • Quelque part au milieu d'un disque on entend, « if you want my love », et quand on entend rien autour de ce qui se raconte, et qu'on l'a emmené sur une île déserte sans véritablement maîtriser la langue de Shakespeare, Spike Lee et Duffy Duck, on s'invente, les rimes qui vont avec, et sans Robert & Collins.

    Des « j'ai le goût chlorophylle d'un Hollywood chewing-gum, qui se trimbale à l'orée des mots, sur les traces de ta langue. »

    Des « je n'ai pas assez dit comme j'aime ta bouche, la retenue de tes dents, et tes lèvres quand elles se perdent sous mon ventre. »

    Des « je me fout des politesses, qu'elles aillent se faire voir les convenances, qu'elles se griment en perte de temps. »

    Des « je ne serai plus rien, si tu veux mon amour, si tu veux mon amour, si tu veux mon amour, mais ton rien. »

    Des « je n'ai pas assez dit comme j'aime ta bouche, la retenue de tes dents, et tes lèvres quand elles se perdent sous mon ventre. »

    Des « mange moi encore, si tu veux mon amour, draine-le dans ses raisons érectiles, puis les plus prosaïques endormies de l'amant épuisé. »



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  • Radio Canard, c'est la radio du cœur, mais aussi des genoux. C'est une radio qui se trémousse et qui aime. Radio Canard, c'est la radio fun, avec des chansons qui font pleurer les genoux. Alors foncez chez notre partenaire : achetez des essuie-glaces à genouillères !

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  • J'irai me sceller une grande nasarde d'air frais dans un goulet en forêt, si je trouve le temps. Ni sente, ni layon, ni même passage, pas plus de boulevard ou de quatre voies, pas de réverbères et pas de radars, rien qui se jalonne, juste des virages maladroits ou une course à l'azimut total... tant que je respire.

    Je poserai ce qui me sert de carapace, comme je pose ce qui me sert de souvenirs, mon pied nu embrassera la rosée, j'aurai le nez qui refroidit, et le vent se jouera d'instruments cristallins que des enfants d'enfants auront posé dans les branches comme on pose des problèmes par alchimie et formulations diverses, abracadabrantesques et claudicantes, sorcelleriques et en balai.

    On fait des forêt d'ombres chinoises parfois en rêvant à vingt doigts, des enchevêtrements luxurieux, c'est pas plus sorcier que ça. Et quand je sortirai de mon rêve sylvestre, tu seras là, plus vraie qu'une bise de sylphide. Et je me dirai, « ah oui quand même, merde », pas plus grossier que ça.



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  • On poursuit des chansons. On se demande de qui, de quoi, comment. Certains parlent de rythmiques trip-hop ayant passé la date de péremption. Je répète ça en riant et en photographiant les cerfs, ou les élans. J'en sais rien.


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