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Retour vers le futur de la Penderie
Je sais que tu t'en souviens, de la robe blanche, avec ses volants et la mer qui va avec. L'as-tu rangée dans un coffre à rêves ? La ressors-tu pour que je te l'enlève ? La laisses-tu traîner dans l'air du soir ? flotter par le matin, en bordel d'amour contre les plinthes ?Reste-t-il du café dans la poêle, ou faut-il en refaire griller ?
Le temps se refroidit, je me refais des films d'îles.
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Commentaires
j'aurais du me douter que tu te doutais que je savais que tu te souvenais
mais pour moi épousaille c'est singulier, mon idiome, mon lexique qui connaît les mots "placard", "bêtise" et "inavouable", sans parler des locutions étranges comme "s'envoyer en l'air sur les lattes du chalet"..."les pantalons qui respirent"
une expression d'autant plus adéquate qu'elle rime avec ce que font les pantalons.
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que je m'en souviens et peut-être même sais-tu qu'avec le temps qui refroidit, je rêve sans cesse en douce de ta chaleur. Contre mes plinthes dédicacées mes frusques usées, une pâle imitation de notre bordel d'amour ou d'un bord de l'eau dans l'île... La robe blanche, c'est bientôt, c'est deux mains, un jour d'épousailles sans témoins...