• C'est Kenzo Day sur une journée fraîche

     

    Dans les rayons des petits parfumeurs, et autres serruriers du flair, dans les gouttes de satin et de saphirs, où s'entrevoit la ronde des petites fleurs, gantées de résilles en flacons qui tintent, ficelées de dragues en fiasques qui sifflent, fréquentées de lacets en demi-bouteilles qui pshittent, petits parfums qui ne veulent pas s'ouvrir aux publicités des toiles de cinéma, j'ai traîné avec la sueur des stylos au bout des doigts.

     C'est un Kenzo Day sur une journée fraîche, j'aimerai vivre dans une pub pour parfum. Il y a du vent sur le chemin, des flonflons de la fête, des espaces et bizarrement aucune senteur.

    Et les noms ronflants des étalages, les noms ronflants des étalages, ces noms ronflants de l'étalage ne devisent de rien.

    C'est un Kenzo Day, qui vient en chantant, et sans musique, sur un lit de coquelicots de marécages. Au devers des tiges, des yeux rieurs de Crocodrôles du Nol clignent à la vaporée dunhill. Ça sent plus le cigare qu'autre chose dans une pub de parfums. Et des paquets aux côtes dorées pleuvent dans un bruit de carton vide.

    Ça chuinte et les noms ronflants des étalages, les noms ronflants des étalages, ces noms ronflants de l'étalage ne devisent de rien. Et aqua allegoria.

     Un papillon qui passe dans le creux des reins. Un échappé du millier qui tournille dans le ventre. Un assemblage de triangles qui narguent les objectifs grand angle des photophiles amateurs. Il y a un arôme de fraises sur le chemin des probabilités de trompage de destination.

    C'est un Kenzo Day, mi-figue mi-bédouin, de sable à perte de vue et une griffure dans le coude du fleuve, tout petit bras de la rivière chochotte.


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