• Couché depuis pas longtemps sans intention de dormir... M'en vais courrir les couvertures... tambouriner et rouler ma pierre de petit scarabée.


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  • En attendant la madeleine solitaire du matin, en jouant avec des souvenirs, et pour tromper la solitude de la nuit, les demoiselles de province (encore) que j'espère d'Avignon, car sur leur moitié de pont qu'est-ce qu'on y danse des valses à un temps et demi.

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  • Un air dans la tête. En ligne. Sur ma ligne de flottaison des gouttelettes de pluie. Scintillent.
    Pas de pleurs, pas de peurs. Pas les pleurs, pas ces peurs. Easy. Piquer du bec, piquer une tête. Je flotte sur les flots. Je gigote sur les gigots, et sauve les moutons de Panurge. Facile.
    C'est un job dans l'eau du bouillon, qu'alerte à mal y bout.

    Mais ni A, ni B, ni C, ne suffisent pour aligner mes idées.
    Fixes de t'embrasser.
    Mais ni A, ni B, ni C, ne suffisent pour aligner mes idées.
    Fixes de t'enlacer.

    Et quand j'ai fini de jouer les sauveteurs, super musclés et bien gonflés, lancés par-dessus bord, comme un homme à la mer vient à manquer, je rentre râper sur un clavier et taper des carottes. Grimaçant, sur la page blanche, me déformant en bec de lièvre, à la plume plastique de canard, sur le papier je laisse voguer des A, des B, des C et ce qu'il reste des alphabets.



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  • - Je t'aime.
    - Mais pas autant que moi je t'aime.
    - Je ferai un effort, alors.
    - Tu dis ça pour me faire plaisir.


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  • Souffle encore, en or d'accord. Souffle encore, à l'heure d'alors. Souffle encore, un chœur d'efforts. Souffle encore, et tordre les corps.

    A la source du Tigre bottée, remonte le zip de l'Euphrate, aux confluents des fleuves, la source d'une vie de toi. L'empreinte humide de la terre, couverte de voiles rouges enrubannés, qui flattent jusqu'au profond des chairs, dans les torsions particulières.

    Les souffles alors, m'endorment encore. Les souffles encore, effleurent les corps. Les souffles implorent, reprennent les ors. Les souffles adorent, tordre les corps

    Boucle la porte, tire les rideaux, des paupières serre l'étau, respire, inspire expire, retiens-toi, sens la plume, le poids des pas de doigts. Pense-toi, rejoins-moi, et de toute conscience agonise. A l'heure où les eaux montent, se tenir par la taille, telles des bouées.

    Souffle encore. En jeter le sort.

    Souffle encore. Jeter nos voix dehors.

    Souffle encore. C'est moi d'abord.

    Souffle encore. Tordre les corps.


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