• Un petit cochon se rendit aux Galeries La Fayette, et s'en alla direct aux rayons de lingerie, prêt à jeter un coup d'œil dans les cabines.

    Un loup surgit de derrière les rayons pantalons des messieurs, et il souffla, souffla. Il souffla les rideaux, dans une vraie tempête qui rinça l'œil du petit cochon heureux.

    « Manifestement, c'est mon jour de chance. »



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  • Un petit cochon dans une caravane s'installa dans un camping.

    Un loup surgit de derrière les douches collectives, et il souffla, souffla. Le petit cochon tira ses rideaux.

    « Manifestement, ça souffle fort dans ce camping. »



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    Toulouse, il y a très très longtemps.

    Dans une prison de pierres de la conserverie, croupissait Robin le Canard. Il était parti d'Angleterre avec ses amis en migration vers la Terre-Sainte pour l'hiver, mais en chemin il s'était fait chopé par des brutes de Castelnaudary et autres amateurs de magret. Ainsi s'était-il retrouvé là, dans la conserverie de Dame Jane. [Note historique en direct live de wikipedia : Chassée de son royaume de Naples, la Reine Jeanne vint se réfugier en 1347 dans son comté de Provence passant par la route de Grasse à Draguignan. Surprise par un violent orage, on lui indiqua pour asile le petit château du gentilhomme verrier au hameau de « Saint Paul la Galline Grasse ». Après y avoir passé la nuit, la reine désira voir fabriquer les flacons. Un peu troublé, le verrier souffla dans le mors de sa canne, et réalisa une bouteille énorme qui fit l'admiration de tous par sa contenance d'une dizaine de litres. Il décida d'en lancer la fabrication et l'appela reine-Jeanne, mais la souveraine suggéra modestement de lui donner le nom de « dame-jeanne ». Pour protéger cette grosse bouteille, le verrier l'habilla d'osier. Comme ça après, c'est plus facile de se rendre compte du génie de nos jeux de mots... si si, je vous assure.] Ce matin-là, un nouveau prisonnier rejoint son cachot, c'était là, bel animal aux couleurs qui chatoyaient de vermillons et azurs. A son cou, il portait la marque de son nom, en un collier d'or : Coco. Coco fit un clin d'œil à Robin, un geste plein d'intelligence de derrière son monocle. Du bec ; il grattait le montant de la porte, récupérant une poudre noire qu'il rassembla contre un mur, puis de sous son aile, il tira deux pierres à briquet, d'où s'échappèrent rapidement des étincelles. C'est alors que le mur explosa !!! Coco et Robin étaient libres.

    - Viens avec moi, chez moi, cria Robin à son nouvel ami, en Angleterre !

    Et les deux oiseaux y volèrent.

    - Tu verras chez moi, racontait Robin le Canard, je te présenterai ma copine, Rianne. Elle est belle et douce, elle sent le printemps. En plus je tiens une boîte de nuit, le Sherwood, je te ferai entrer...

    Mais tout ne fut que désespoir à son arrivée. En effet il rencontra Petit Sam son meilleur ami le Chat du quartier. Celui-ci n'avait que des mauvaises nouvelles.

    - Le Shérif a fermé ta boîte de nuit. De plus il taxe les pauvres gens à outrance. Quant à Rianne...

    Le Chat s'interrompit, visiblement très troublé.

    - Ma Rianne !!! que lui est-il arrivé ?

    - Ne te voyant revenir, elle s'est engagée dans les forces armées, et elle participe au débarquement avec les alliés.

    - Tu veux dire, qu'il faut sauver le soldat Rianne ?

    - Oui, dit le Chat bien conscient de la dureté de la tâche.

    Robin échangea un regard complice avec Coco. Celui-ci se précipita dans une cabine téléphonique pour joindre les services de recrutement. C'était vraiment l'animal aux couleurs qui chatoyaient de vermillons et azurs le plus intelligent du monde ! On décrocha au bout du fil et Coco s'exclama :

    - Il est beau Coco, il est beau.

    - Bien, conclut le Chat, va falloir envisager autre chose.

    Le Canard tira un violon de son bagage :

    - J'ai plus d'un corde à mon arc. J'en ai même quatre.

    Et il s'en alla faire danser les pauvres gens dans la forêt de Sherwood. Volant aux harmonies riches pour donner aux pauvres. C'était Canard des Bois, le Prince des Noceurs.


     

     


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  • Sherlock Holmes en manque de cocaïne avait fait une descente dans les quartiers louches en compagnie de son meilleur ami le docteur Watson. Il se rendit évidemment chez son revendeur habituel, dans les ruelles sombres de la Tyci : Momo Starrr. Mais quelle ne fut pas leur surprise ! la porte avait été défoncée, et il n'y avait plus personne a l'intérieur. Une petite tasse de chocolat chaud fumait encore.

    - Comme c'est étrange, fit remarquer le Docteur Watson.
    - Elémentaire mon cher Watson, répondit le malingre Holmes, cela veut dire que nous pouvons encore le sauver.

    Et Holmes de courir jusqu'à sa petite automobile, Watson de courir après parce qu'il n'avait pas réagi assez vite, et ce jusqu'à la Tamise, où sur les quais une bande de mauvais bougres étaient en train de filer une bonne rouste à Momo Starrr. Il s'arrêtèrent en voyant approcher la petite de Dion-Bouton.

    Holmes arrêta son automobile et Watson en profita pour monter dedans. Le détective se fraya un chemin entre les hommes de louche apparence, jusqu'à son ami.

    - Cher Momo, tu as ma dose.

    Son ami tout ensanglanté sortit une petite fiole de sa poche et la tendit à Sherlock Holmes.

    - Merci, fit le détective en retournant sur ses pas, pas décidé à donner un coup de main à son dealer.

    C'est qu'Holmes était un fataliste, comme il le fit remarquer à Watson en remontant dans le véhicule :

    - Il va falloir que je trouve un nouveau dealer.

    La voiture s'éloigna, tandis que la baston reprenait. Watson, lui, comme d'hab', était interloqué par le talent de son ami.

    - Mais comment avez-vous su qu'il était là, Holmes ?
    - Elémentaire mon cher Watson... il n'avait pas encore bu la tasse.
    - Bien sûr, s'exclama le médecin qui n'était pas au bout de ses surprises, mais pourquoi y avait-il du chocolat dans une si petite tasse ?
    - Elémentaire mon cher Watson... il n'avait pas vraiment pas de bol.



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  • Le Canard Poireau ainsi surnommé car il allait sûrement finir dans une soupe aux poireaux, traînait dans la cuisine du fast food chinois où il vivait depuis dejà depuis quelques jours : l'Oriental Express.

    Il se doutait bien qu'il ne ferait pas long feu (surtout s'il devait finir ébouillanté), mais jamais il n'aurait imaginé que ça se passerait ainsi.

    Il y eut un cri déchirant dans le restaurant, puis des étincelles, la lumière faiblit, et tout redevint normal.

    Mais un des robots mixers était mort agonisant.

    Tout le monde s'inquiétait dans la cuisine.

    Des cris emplissaient la petite pièce. « On va tous mourir ! au secours ! »

    Le meilleur ami du robot, un four à micro onde de protocole se lamentait : « il voulait à tout prix voir Ben. »

    Le Canard Poireau se détacha de sa laisse et se dit que lui, il pouvait retrouver Ben. Il devait s'agir de ce vieil oncle qui vivait de l'autre côté de Tartine, l'Oncle Ben du Rice Cooker, un vieux fou qui faisait tout le monde marcher à la baguette. Seul lui pourrait lui expliquer pourquoi dans un moment de côté obscur le robot avait pété les plombs. Le chien Chop Suey ainsi surnommé parce qu'il n'allait pas finir en sushi en profita pour sauter sur le canard, pendant que la cuisine prenait feu.



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