A Nantes et puis à Saint-Nazaire, de juin à septembre, c'était la fête de l'Estuaire.

L'art contemporain à pas de loups est entré dans les rues, sur les dalles, et les ombres des châteaux, clapotis de l'eau et paquebot.

Ce qui a retenu notre attention, ici dans les bureaux du Canard Flottant, c'est l'œuvre Canard de bain du Hollandais Florentijn Hofman .

 

"Un point jaune surgit à l'horizon et s'approche des rives. Son arrivée provoque de grands rassemblements et la stupéfaction. ‘Le Canard' ne connaît pas de frontières, il ne fait aucune discrimination entre les personnes et n'est porteur d'aucun message politique. Il représente une figure amicale qui rayonne de son jaune éclatant au long de ses voyages pour apaiser les tensions mondiales." (F. Hofman)

 

 

Retrouvez les photos de vacances du Gros Coin-Coin, même quand il est raplapla.

Mozinor c'est tout plein de détournements sur le net, et le Canard Flottant en est super friand !!!

Des montages sons étourdissants, et des voix super mielleuses, voilà le secret, d'une équipe qui déchire tout sur son passage, avec des blagues vraiment pipi-caca-popo.

Et aujourd'hui dans le cadre de notre journée Titanic, c'est l'occasion pour vous de voir un film merveilleux sur les infrastructures de rêve des nouveaux night-clubs aquatiques Suisses, qui va vous en mettre plein la vue, et qui a certainement du inspirer James Cameron lui-même, quand il préparait son chef d'œuvre : Abyss. Le Titanic ne fut pas qu'une grande entreprise, ou qu'un grand moyen de transport, c'était un lieu d'amusing de la galerie.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, let's get ready to rumble !!! voici :

Titanic Park

 

Le Canard Flottant est fan des concerts à emporter (et des kebabs sur place).

Le concert à emporter (ou take away show), c'est une équipe réduite qui vous filme des groupes indépendants dans les rues de Paris (ou même derrière les portes qui donnent sur ces rues), puis qui rebalance le tout sur le net. Un peu comme un Concert Sauvage mensuel de France 4 (pour les dynamités de la TNT qui connaissent) mais en plus minimaliste et sans les taggeurs qui repeignent le public pendant les chansons, et sans la TNT, et tout et tout...

Non, là, c'est du live plus unplugged tu meurs, mais du live de la vie de la rue, si bien qu'Elvis Perkins quand il traverse la rue, on reconnaît bien les moteurs de la Citroën.

Quel intérêt me dira-t-on d'écouter des chanteurs dans un concert de klaxons, quand on peut s'acheter des albums bien faits dans des studios bien insonorisés ? La réponse est simple : parfois les rognons de veau à la sauce à la moutarde violette du menu à 39€, ils sont bien moins bons qu'un petit Mc Chicken sauce fines herbes à emporter.

Qui plus est, chaque vidéo est téléchargeable à part, sous divers format, ipodisables ou gravables, au cas où vous ayez une amoureuse qui soit du genre à écouter Herman Dune au milieu des cuivres à Beirut toute la nuit, ou tout autre songwriter paumé à la Andrew Bird avec un chapeau des lunettes noires et une guitare, ou au style étudiant fauché, ce sera la compil' rêvée pour un cadeau gravé à la main, ou offert en même temps qu'un napod rose bonbon, haribo c'est bon la vie pour les grands et les petits.

En attendant, Beirut chante Nantes dans un coin de Paris (à ne pas confondre avec Damas chante Toulouse dans un coin de Marseille) :

 

Elvis Perkins descend la rue, et traverse quand le petit bonhomme est rouge vers les grands magasins :

 

Architecture in Helsinki s'initie à l'architecture parisienne :

 

 

Le Canard Flottant est fan de la bande dessinée pas dessinée .

La bande dessinée pas dessinée c'est tout un pas concept réalisé par un auteur très fainéant qui régulièrement plutôt que pas dessiner une bédé (même ici nous on fait des efforts avec un canard et une coccinelle) nous raconte ce qu'il a trouvé de beau sur le net, ce qui donne des pages pas intéressantes comme ça : page pas intéressante .

Mais le reste du temps, c'est plutôt comme ça :

Question littérature le Canard Flottant en connaît un coin de rayon. Et s'il y a un livre qu'il faut lire pour être à la page, c'est bien « Joséphine à la piscine » de Laurence Lecerf et Maryse Guittet.

Puissant, sans concession sur la dure réalité de la vie des bouées et ce qu'elles endurent avec les gamines de quatre ans, on suit Joséphine au travers d'aventures passionnantes et socialisantes, car ce qui ‘importe pour Joséphine c'est qu'à la piscine les différences de chacun s'estompent, et ceci c'est vraiment super méga grave important pour elle.

Un livre, donc, qui dans son inconscient le plus manifestement enfoui, énonce l'aspect égalitariste du monde des accessoires de piscine vu à travers des lunettes de plongée. Après tout ne pas savoir nager, c'est pas bien grave avec une bonne bouée.

Ou comment comprendre dès lors le rôle social des bouées canard, avec une sensibilité toute enfantine.