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  • Ce n'est pas la première fois que nous évoquons Mozinor, et c'est a priori, c'est pas la dernière fois non plus !

     


     


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  • Pom Pom ... Pom Pom ... padadam padada padadam... padada !!! pom ! pom ! pom !

    Il était une fois aux Îles Canaries alors sous domination romaine, un jeune prince Canard que tous connaissaient sous le nom de Ducka Ben Hur. Bien que la Louve Romaine ait imposé sa paix au monde et la mode milanaise avec une violence sans commune mesure, Ducka avait toujours été l'ami d'un jeune louveteau, un scout téméraire appelé Passympa. Les années passant, Passympa était allé s'aguerrir au loin, mais l'amitié des deux enfants avait survécu.

    C'est pourquoi quand Passympa revint aux Îles Canaries, il se rendit directement chez son ami. Malheureusement tout ami qu'il était, Passympa avait une idée derrière la tête : faire adopter aux canards la mode romaine (et milanaise), car les canards refusaient depuis toujours de porter le symbole de paix romain qu'était le paix-plume et préféraient vivre nus.

    Passympa retrouva Ducka Ben Hur sur les toits de sa maison, et ils burent ensemble le verre de l'amitié, aux bons souvenirs de l'enfance, de quand Passympa tournait autour de la sœur de Ducka, ou qu'ils organisaient des courses de mare près de l'étang. Mais le rire laissa la place à la tristesse quand Passympa dévoila la véritable teneur de son retour. « Vous porterez le paix-plume ! » disait l'un, « oui mais c'est pas pas cher ! » s'écriait l'autre, « oui mais y en a marre que vous sortiez de la mare en vous secouant le bas des reins et faisiez coin coin » répondait le premier, « ne me demande pas de trahir les miens », conclut le second.

    Passympa sortit tout énervé de la résidence. Ducka lui ne retenait pas sa colère et tapa du point sur le parapet, une tuile s'en détacha qui tomba directement à cinq bon mètres de là où Passympa serait passé cinq minutes plus tard. Ce fut la tuile, c'est le cas de le dire car c'est pourquoi Ducka se retrouva condamné aux galères à la station balnéaire d'Ibiza. Il rama et rama des années, comme un vieux PC sous windows 98, dans un navire où c'était pas tous les jours dimanche.

    Alors qu'ils avaient beaucoup ramé ce jour là, quand le contremaître des rameurs s'adressa à la chiourme.

    - J'ai une bonne et une mauvaise nouvelles !

    Les galériens l'observaient en silence.

    - La bonne nouvelle est que vous allez arrêter de ramer un quart d'heure, le temps que le Consul monte à bord.

    Un frémissement de joie parcourut la chiourme. Mais Ducka n'était pas du genre à acclamer pour si peu :

    - Quelle est la mauvaise nouvelle ? demanda-t-il
    - Ah ah, ricana le contremaître avec un sourire sadique, la mauvaise nouvelle, c'est qu'il est venu faire du ski nautique !

    Vingt minutes plus tard, les forçats tiraient sur les rames plus que de raison. Des oies, des canards se déplumaient à la tache, se prenaient les rames dans le bec. La galère allait si vite, que son bois crissait de partout, dans le rythme du tambour qui frappait tel le sang dans les veines, et les chuintements du fouet. La galère se fit bolide, et elle ne put éviter un pêcheur breton complètement bourré qui nageait dans son ciré. [Ndlr : cette mésaventure marquera la nation des scarabées et autres cancrelats à tel point qu'on chante encore les aventures du saoul marin jaune.] La galère se brisa en mille morceaux, et flottant comme la bouée qu'il était en son for intérieur, Ducka sauva le consul d'une noyade certaine.

    Afin de le remercier, le Consul gracia Ducka, il l'adopta, il lui enseigna les joies de l'aquariophilie et du ski nautique à traction animale, mais Ducka refusait de porter le paix-plume, et se promenait tout nu dans Rome, c'était vachement la honte pour la famille qu'il ne veuille se couvrir l'entrecôte à la milanaise, alors le Consul lui offrit un billet d'avion pour les Canaries. A l'aéroport Passympa attendait Ducka pour lui donner une bonne raclée, car il ne s'avait pas qu'il était fils de Consul ! Mais Ducka le surprit en lui montrant ses papiers.

    Ducka fier et sûr le défia à la prochaine course de mare !

    C'est ainsi que trois jours après, Ducka enfilait ses skis nautiques et préparait son attelage de truites. Il toisa Passympa qui était largement moins fort avec ses petits poissons pas costauds. Quand la course démarra on s'en rendit compte de suite ! Ducka prit bientôt un tour sur son adversaire. Mais au moment où il le dépassait, les truites de Ducka se firent agresser par les piranhas de Passympa, et Passympa lui-même croqua un gros bout de Ducka qui agonisa stupidement et ne secoua plus beaucoup le bas des reins.

    C'est depuis ce jour que les piranhas mangent de la truite, et les loups du canard. Tout ça parce que les Canards avaient voulu vivre tout nus et ne pas s'habiller en Gucci. A refuser la mode, ils ne connurent alors plus que le plus cru des modes de cuisson.



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  • Nous avons déjà eu l'occasion par ces lignes et nos articles (juste là en fait) d'évoquer les détournements de Mozinor. Montage serré, musique fonk, voix nasillardes, Mozinor réécrit le cinéma, comme Kid Koala (un cousin à moi en peluche qui sent bon l'eucalyptus) refait de la musique avec des bouts de trompette. Mais on s'en fout de la présentation, trêve de facéties, vive la facétie !



    Benny
    Uploaded by mozinor

     


    Au pire sachez qu'il existe un bonus à cette séquence trop prodigieuse : à savoir un casting fascinant !


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