• - A l'annonce d'une journée des rivières, c'est la panique sur Radio Canard !!! va-t-on devoir programmer « Le long du fleuve » de Pascal Obispo ??? -

    J'avais dormi comme la Loire, dans le coussin des proverbes, qui dort dogne et quelques approximations comme ça. J'ai lancé des regards outre-rein sur ton Potomac. A Londres, cette histoire t'a mise dans tous tes états. Encore une chance évidemment : à Paris ou à Rouen tu m'aurais fait une scène. Négligemment j'ai fait pipi dans le fleuve jaune et je me suis allumé une cigarette du Nil. Et je pensais ça pendant que le bateau voguait, qu'avec les fleuves viennent les ponts.

    - J'ai encore fait pipi cinq fois.
    - Mais non.
    - Mais si, six pipis. Je me demande des fois si un fleuve se jette dans le Titicaca.

    Je m'allume une cigarette du Nil bleu aux volutes opaques, et quand j'en veux des diaphanes, je m'allume une cigarette du Nil blanc.

    Descendu du bateau, il faut prendre les routes, toute la Saône mène au Rhône, et l'Amour fait des étincelles sur ses barrages, donne des ailes, et près de la fenêtre répète et répète sans cesse « Vole gars, vole », tandis que les cieux s'assombrissent, je vois les éclairs illuminer, je sens le tonnerre houspiller, j'entends le rio gronder. Or Hénoch - c'est écrit dans le début du livre - n'a plus été là quand son arrière-petit-fils oubliait les poissons de rivière. Son père lui avait pourtant construit la première ville et dans la banlieue de celle-ci, on s'aima, zones industrielles de circonstances.


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  • - A l'annonce d'une journée des rivières, c'est la panique sur Radio Canard !!! va-t-on devoir programmer « Rouler sur la rivière » de Johnny Halliday ??? -

    Mais à quel étage de l'arche se trouvaient les aquariums ? La question se pose. Là. Maintenant et surtout tout de suite !


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  • - A l'annonce d'une journée des rivières, c'est la panique sur Radio Canard !!! va-t-on devoir programmer « Cry me a river » de Justin Timberlake ??? -


    Le Bureau de l'Aquarium parle aux Canards Migrants :


     

     

    « En secourisme mieux vaut ne pas confondre rivière et civière. »
    Je répète :
    « En secourisme mieux vaut ne pas confondre rivière et civière. »

    « Comme on fait le lit de la rivière on se douche. »
    Je répète :
    « Comme on fait le lit de la rivière on se douche. »

    « La tranquillité est un long fleuve qui vit. »
    Je répète :
    « La tranquillité est un long fleuve qui vit. »

    « Le gars rogne sur les coins aux formes girondes. »
    Je répète :
    « Le gars rogne sur les coins aux formes girondes. »

    « Rio Grande dès la frontière passée nous serons bien mouillés. »
    Je répète :
    « Rio Grande dès la frontière passée nous serons bien mouillés. »

    « L'eau qui dort se méfie de nous. »
    Je répète :
    « L'eau qui dort se méfie de nous. »

    « Le pont de la rivière couine. »
    Je répète :
    « Le pont de la rivière couine. »

    « L'embouchure est peut-être la source de l'aval. »
    Je répète :
    « L'embouchure est peut-être la source de l'aval. »

    « Le fleuve silencieux s'estuaire. »
    Je répète :
    « Le fleuve silencieux s'estuaire. »


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  • - A l'annonce d'une journée des rivières, c'est la panique sur Radio Canard !!! va-t-on devoir programmer « Rivers of Babylone » des Boney M ??? -

    « ... Quand tous, de chaque côté, se furent rangés sous leurs chefs, les Troiens s'avancèrent, pleins de clameurs et de bruit, comme des oiseaux. Ainsi, le cri des grues monte dans l'air, quand, fuyant l'hiver et les pluies abondantes, elles volent sur les flots d'Okéanos, portant le massacre et la Kèr de la mort aux Pygmées. Et elles livrent dans l'air un rude combat... »
    Illiade, Chant III

    J'en avalais de travers. C'était finalement après tout super dangereux une grue !!!
    Tu m'avais dit « tit'amour, remonte-moi le moral », alors j'étais parti chercher une grue, mais je tombais d'abord sur un héron, qui s'appelait Petit Patapon et qui faisait l'unijambiste sur une seule échasse.
    Pas échassier pour un sou, parce que trop palmé, j'ai continué à me promener par le marais. Il y avait bien une poule qui faisait le pied de grue, mais de grue, point. A la question, c'était quand tout ça, je pourrais répondre à peu près hier. A la seconde question, c'est quoi le rapport avec les rivières, je pourrais répondre, la grue hier c'est plein de trous !!!




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  • - A l'annonce d'une journée des rivières, c'est la panique sur Radio Canard !!! va-t-on devoir programmer « Many rivers to cross » de Jimmy Cliff ??? -

    Je regardais quelques mois filer comme quelques prénoms britanniques. Autant de June d'August de July ou d'April, à croire qu'il est une saison où les mois tout du long s'appellent :
    - Allo, March ?
    - Eh ! May ! tu fais ce qu'il te plaît ?

    La plume posée sur une plage de Copacabana, pas celle de la lusophone rivière de janvier, mais la haute et inconnue bolivienne, je ne fais que penser à ce que la rivière fait vriller. Des ambres. Sept ambres sûrement.
    Combien ai-je détourné des rivières de leurs lits, juste pour le mien et ses vagues, rivages bien bordées ? Elles y ont peut-être. Qu'importe la saison.
    Au pied du lit des rivières, j'en ai dragué jusqu'à les rendre sèches, comme un géologue hydrophile de bas étage, avec les jours qui se lèvent, et la goutte qui fait l'horloge aux robinets.
    Et pour me pardonner, j'entonne parfois des belles pensées écologiques, des « à bas le gaspi » qui font bien à l'étalage.


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